top of page
< Back

GoPro, drone, smartphones ou rien du tout ? Voici le matériel que j’ai sélectionné pour créer sans m’encombrer.

materiel-photo-tech-tour-du-monde

Quel matériel photo & tech emporter pour un Tour du Monde ?

Filmer, photographier, partager... sans se charger inutilement.
Quand on prépare un tour du monde, le choix du matériel photo et technologique devient vite une obsession. Trop en prendre, c’est s’encombrer pour rien. Trop peu, c’est risquer de passer à côté de belles opportunités de création. Dans cet article, je t’ouvre les coulisses de ma propre réflexion. Ce que j’ai testé, ce que j’ai décidé de laisser, ce que j’emporte — et pourquoi.
Mais avant de parler de mon propre choix, commençons par un panorama plus large : quels sont les outils à ta disposition ?

Choisir son setup photo : panorama des options disponibles
Aujourd’hui, les créateurs en voyage ont accès à une variété d’équipements qui couvrent tous les besoins. Mais tous ne sont pas adaptés à un tour du monde. Voici un tour d’horizon pour comprendre les forces et faiblesses de chaque solution.
Le reflex numérique, d’abord, reste la référence pour beaucoup de photographes expérimentés. La qualité d’image, la réactivité de l’autofocus, le rendu des objectifs : c’est un outil puissant. Mais il est lourd, encombrant, fragile. Et à transporter sur plusieurs mois, chaque gramme finit par peser.
L’hybride (mirrorless) est devenu le compromis rêvé : plus léger qu’un reflex, tout en conservant une qualité d’image professionnelle. Mais l’investissement est souvent conséquent, et il demande une certaine rigueur dans son usage pour en tirer le meilleur. J’y ai longuement pensé. J’ai testé. Puis j’ai renoncé. Le rapport poids/encombrement/rendement ne collait pas à ma façon de voyager.
Le smartphone haut de gamme, lui, est devenu un sérieux concurrent. Stabilisation, mode pro, ultra grand angle, vidéo 4K… Il n’a plus grand-chose à envier aux boîtiers pros dans la majorité des cas. Et surtout, il est toujours dans la poche. C’est ce que j’ai choisi pour ce voyage, combiné à d’autres outils complémentaires comme la GoPro ou le drone.
Enfin, certains feront le pari de l’argentique. Choix esthétique, voire militant, il impose une vraie lenteur, une approche contemplative… mais aussi de nombreuses contraintes : développement, stockage physique, aléas techniques. Ce n’est clairement pas un choix tout-terrain, mais c’est un vrai choix de regard.

Mon setup personnel : léger, polyvalent et créatif
J’ai passé des semaines à faire des listes, tester, évaluer. J’ai retourné mes sacs. Pesé, filmé, monté. Et finalement, j’ai trouvé une configuration qui me ressemble : légère, fiable, flexible.
Je pars avec deux smartphones haut de gamme — un Samsung S25 et un iPhone 16. Pourquoi deux ? Pour la complémentarité des optiques, pour la sauvegarde croisée, et parce que les capteurs ont des rendus très différents selon la lumière. En vidéo comme en photo, ils sont bluffants. Ils me permettent de filmer, monter, publier… et de capturer presque toutes les situations.
À côté, j’embarque une GoPro Hero 12 pour les plans immersifs, les ralentis, les scènes d’action ou sous l’eau. J’ai pris quelques filtres ND et un caisson pour explorer plus loin. Et surtout, un drone DJI Mini 4 Pro : compact, performant, léger, et surtout en dessous des 250 g réglementaires. C’est une arme de liberté, que j’utiliserai avec modération mais conviction.
Pour la stabilisation, un DJI Osmo Mobile me permet de réaliser des timelapses, des plans fluides, voire de m’auto-filmer si besoin. Je complète avec un trépied Gorilla Grip, très pratique pour des plans fixes en voyage, notamment quand on veut se poser et cadrer avec soin.
Enfin, côté son, j’ai opté pour un micro DJI Mic — petit, autonome, parfait pour les voix off ou interviews sur le terrain. Et comme il faut aussi penser à soi, j’ai glissé dans ma sacoche plusieurs paires d’écouteurs selon les contextes : Jabra Elite pour le sport, AirPods pour les appels, Sony pour les moments plus immersifs.
Montage sur MacBook Air, montage express sur CapCut, double stockage sur SSD Sandisk 1To et cloud sécurisé. Le tout tient dans une pochette tech dédiée, avec câbles, adaptateurs, cartes SD et powerbank. C’est compact, et c’est tout ce qu’il me faut.

Accessoires malins qui sauvent la mise
On oublie souvent que les petits objets font la différence. J’ai glissé dans mon sac :
● une soufflette et un chiffon microfibre pour le nettoyage rapide,
● quelques serre-câbles et bandes velcro,
● une pochette waterproof pour les jours de pluie ou les descentes en kayak,
● une housse rigide pour mes disques, micros et cartes,
● un adaptateur universel 150W avec 4 ports USB et une prise secteur,
● une frontale puissante, qui fera aussi office de lumière d’appoint si besoin.
Ce sont des détails. Mais ce sont eux qui rendent la tech utile sans devenir envahissante.

Créer sans gâcher : les bons réflexes en voyage
C’est une leçon que j’ai apprise sur d’autres voyages : filmer, c’est bien. Vivre, c’est mieux. Le piège, quand on part avec du matériel, c’est de passer plus de temps à penser à la prise parfaite qu’à ce qu’on est en train de vivre.
J’ai donc mis en place une discipline simple :
● Je ne filme jamais plus d’une heure par jour. Une vraie limite mentale pour rester disponible.
● Je privilégie les moments où l’envie surgit naturellement. Pas de story obligatoire. Pas de scène forcée.
● Je structure mes tournages en blocs. Quand je visite un lieu, je prépare en tête un mini plan de tournage : 1 plan large, 1 plan rapproché, 1 ambiance sonore, 1 interaction.
● Je ne montre pas tout. Il y a des lieux, des gens, des moments qu’on vit. Et qu’on garde pour soi.
La création est un plaisir. Elle ne doit jamais devenir un fardeau.

Et ce que j’ai volontairement laissé à la maison
J’ai fait des choix. Volontairement. Et je les assume.
Je n’emporte pas d’hybride, trop cher, trop fragile, trop stressant pour mes usages. Je n’ai pas pris de trépied classique, car le Gorilla suffit dans 95 % des cas. Je n’ai pas pris de lampe LED, car une frontale bien placée ou une lumière naturelle font souvent mieux l’affaire. Et je laisse aussi les gimbals complexes : je compte sur les stabilisations natives des capteurs.
Est-ce que je changerai d’avis en route ? Peut-être. Je verrai. Et je le raconterai.

En résumé : filmer sans s’alourdir, créer sans s’épuiser
Le meilleur matériel, c’est celui que tu utilises vraiment. Celui qui ne pèse pas trop dans ton sac, ni dans ta tête. Celui qui te donne envie de capturer… sans t’empêcher de vivre.
Je pars avec un setup léger mais affûté. Je filme, je monte, je partage. Mais je garde l’essentiel : le plaisir du moment, et la liberté de changer d’avis en route.
Tu veux connaître ma liste complète avec les modèles exacts, les poids, les liens et les retours d’usage ? Inscris-toi à ma newsletter.
Et surtout, n’oublie pas : ce n’est pas la caméra qui fait l’aventure. C’est ce que tu en fais.

Latitude Guix est un guide indépendant dédié à La Réunion et au voyage. J’y partage mes itinéraires détaillés, mes meilleures adresses testées, des conseils pratiques, ainsi que mes expériences personnelles vécues sur l’île et pendant mon Tour du Monde 2025–2026.

Mon objectif : offrir un contenu fiable, honnête et utile pour aider chaque voyageur à préparer son séjour, découvrir les incontournables et explorer des lieux authentiques.

Basé à La Réunion, je parcours l’île depuis des années : randonnées, restaurants créoles, bonnes adresses locales, marchés, plages et sorties culturelles. Les articles sont mis à jour régulièrement pour garantir des informations à jour.

Le site s’enrichit également au fil de mon tour du monde : Argentine, Chili, Bolivie, Pérou, Colombie, Costa Rica, Mexique, Japon, Polynésie, Australie…

 

Latitude Guix – Goûter le monde, une rencontre à la fois.

 

© 2025 by latitude guix

 

bottom of page